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Le Maroc, pays maritime par excellence, dispose d’un littoral s’étendant sur prés de 3500 km. Cette longueur représente pour le pays dans le cadre de la zone économique exclusive (ZEE) 200 miles au large et une superficie de 1,1 millions de km2.
Les eaux Marocaines, notamment celles de la façade Atlantique, se caractérisent par un système de remontée d’eaux profondes, riches en sels nutritifs. Ces remontées sont particulièrement intenses en été, où plusieurs foyers se succèdent le long de la côte, entraînant une grande variabilité spatio-temporelle dans la distribution et dans l’abondance de la production primaire et secondaire (plancton) des eaux Marocaines.
Toutes ces données font que le Maroc héberge d’importantes ressources halieutiques. C’est ainsi que le stock d’équilibre est estimé à 1,3 millions de tonnes. Soixante-dix à quatre-vingt pour cent de ces ressources sont représentées par les espèces pélagiques (sardines, maquereaux, anchois. La production nationale a atteint en 1997,661656 tonnes dont 88,2% sont constitués de petits poissons pélagiques.
A travers le monde, la consommation du poisson frais est amenée à prendre une importance croissante pour plusieurs raisons :
- Les besoins croissants en protéines; en effet le poisson en fournit une source bon marché, notamment les petits pélagiques.
- Progrès effectifs et en cours dans le domaine de l’application du froid.
- Propriétés sensorielles et diététiques.
- Pour les besoins de restauration de prestige (bivalves, crustacés et céphalopodes.
- Evolution des habitudes culinaires.
- Développement en Europe de produits « bio » ou « labels ».
Le secteur halieutique au Maroc est caractérisé par :
- Une flottille artisanale où on ne procède pas systématiquement à un glaçage à bord notamment pour les petits pélagiques.
- La saisonnalité des apports, en effet pendant la période de Mai-Octobre, de grandes quantités sont acheminées vers les ports.
- La faiblesse des infrastructures de transport et de commercialisation du poison frais.
Tous ces facteurs influencent la destination du poisson. En effet, une grande proportion est destinée à l’industrie des sous produits (54% des captures de la pêche côtière pour l’année 1997.On imagine l’énorme manque à gagner. Ce pourcentage peut diminuer sensiblement moyennant l’utilisation de la glace à bord.
La ville de Larache, est l’une des ville côtière du Maroc qui dispose d’un port considéré parmi les grands ports de notre pays, de point de vue quantité du poissons surtout les espèces pélagiques qui entrent chaque jours.
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