historique des cultures sucrières
Depuis longtemps, les hommes ont cherché dans la nature des aliments sucrés ou sucrants. Ils les ont trouvés dans les sèves des plantes et dans les fruits riches en glucose (particulièrement les raisins, les figues et les dattes) qu’ils ont su extraire ou concentrer. Mais le glucose sucrant par excellence a été, jusqu’à l’ère du sucre, le miel, nectar des dieux.
Jusqu’à la fin du Moyen Âge, les Arabes du Proche-Orient en sont les principaux producteurs et détenteurs. La culture de la canne, accompagnée de l’extraction du sucre, sera ensuite progressivement répandue dans les îles tropicales par les Portugais, puis par les Espagnols et les autres colonisateurs, des Amériques en particulier. Il devient alors une «épice», de plus en plus connue en Europe où l’industrie du raffinage du sucre est une activité courante des grands ports.
Dès 1745, l’Allemand A. S. Marggraf parvient à extraire le sucre de la betterave et à le solidifier. Le procédé est mis au point et se généralise sous Napoléon Ier, à l’occasion du Blocus continental. Dès la fin du XIXe siècle, le sucre de betterave représente 53 % de la production mondiale. Il y entre maintenant pour 45 % environ . On peut se procurer du sucre d’érable au Canada, du sucre de coco et de palme en Thaïlande, du sucre de dattes au Pakistan, du sirop de maïs aux États-Unis, mais la quasi-totalité de la production s’effectue à partir de la betterave et de la canne a sucre.
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