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La formation continue


La formation en continue prend de plus en plus d’ampleur dans les entreprises et les statistiques démontrent qu’elle est un facteur majeur pour l’amélioration de la productivité, de la rentabilité et du savoir. Elle est devenue un outil incontournable pour ses dirigeants.
La formation en continue, c’est quoi ?
Une formation en continue est réalisée  pour compléter une formation de base et d’optimiser les compétences professionnelles du personnel.
C’est un outil crucial qui permet à l’entreprise de disposer de main-œuvre qualifié et d’évoluer avec des nouvelles  exigences.
Pourquoi une formation ?
Les résultats de la performance de l’entreprise reflètent le niveau de compétence du personnel et de sa hiérarchie.
Avoir du personnel qui maîtrise leur poste de travail est un passage indispensable pour obtenir son passeport vers le succès et amener son entreprise à être meilleurs que la concurrence.   Le taux important de la rotation du personnel est un argument supplémentaire pour la mise en place d’une formation en continue.
Les objectifs de la formation :
§  Améliorer la sécurité
§  Augmenter la productivité
§  Augmenter la vente
§  Améliorer la qualité
§  Diminuer le stress
§  Améliorer la motivation
§   Améliorer les connaissances du personnel et le tour de main.
§  Réduire les coûts de fonctionnement
§   Permettre à son entreprise d’être la meilleure dans son domaine.
§   Garantir l’avenir de l’entreprise.
§  Devenir le leader dans son domaine.
 Méthode 
Pour accroître leurs performances, il faut en premier lieu savoir ce qu’il faut améliorer.
Pour mettre en place un plan de formation, il faut cibler les problèmes et disposé d’indicateurs mesurables qui serviront de suivi sur l’efficacité de votre formation.
Ce suivi vous aidera d’affiner votre programme et d’améliorer le niveau de compétences de vos employés.
Types d’indicateurs
Nous n’allons pas les énumérés tous, ceux-ci dépendent de votre secteur d’activité.
§         Nombre d’accidents
§         Nombre de réclamations du client
§         Nombre de rebuts
§         Nombre de réparation
§         Nombre d’arrêts
§         Temps des arrêts
§         Temps d’attente
§         Nombre de pannes
§         Les coûts de réparations
§         Les coûts de rebuts
§         Les nombres de délais pas respectés
§         Nombre de non respect des procédures
§         La productivité
§         Le temps des entretiens machines
§         Nombre de passages à l’infirmerie
§         Nombre d’arrêts par employé
§         Erreur de caisse
§         Erreur d’étiquetage
§         Nombre de produits périmés
§         
Après avoir élaboré le programme de formation, il faut impérativement associer le cours théorique par une démonstration de la mise en pratique sur le terrain.
Cela ne peut qu’accélérer leur performance et améliorer plus rapidement les résultats de l’entreprise. Il faut aider chaque membre du personnel à donner le meilleur de lui-même et de leur faire comprendre leur rôle et leur importance au sein de l’entreprise.
La citation de Benjamin Franklin est adaptée à ce sujet :
« Tu me dis, j’oublie,
Tu m’enseignes, je me souviens,
Tu m’impliques, j’apprends. »
Osez dire « non »
Cela n’est jamais facile d’en parler, mais des études démontrent que dans de nombreuses entreprises, certains travailleurs ne correspondent pas à leurs postes de travail et n’ont pas les aptitudes pour s’améliorer.
Pour le bien de l’entreprise ainsi que pour leurs sécurités et celles des autres personnes, il faut savoir dire « non » en les déplaçant à un autre poste plus approprié pour eux. 
Ce qui est étonnant, c'est surtout dans les grandes entreprises que ces problèmes sont plus important pour différents motifs, soit la hiérarchie à peur d’un confit, l’ancienneté du personnel et on n’ose pas les déplacer ou on ne dispose pas de ressource qualifié pour les remplacés. Il n’est pas étonnant d’entendre dans les couloirs lorsqu’un grand problème est survenu « Cela ne m’étonne pas et cela se reproduira encore ».
Ce qu’il faut retenir :
Le développement des améliorations des compétences contribuent à alimenter la motivation du personnel, de répondre aux exigences du client et d’être compétitif.
La compétence du personnel constitue le carburant et l’avenir de l’entreprise

Et qu'en pensez-vous, faites-nous part de votre expérience ?
Saverino Fernand

Les 5 M, c'est quoi ?


Les 5 M appelé également diagramme de causes et effets ou diagramme Ishikawa est utilisé après un remue-méninge pour trier toutes les idées et les ranger.

Le diagramme en arêtes de poisson est le fruit de Karou Ishikawa ingénieur chimiste japonais précurseur et un des théoriciens pour la gestion de la qualité.

La méthode des 5 M est souvent négligée par les entreprises, les sondages font ressortir qu’ils perdent du temps et préfèrent appliquer directement les 5 pourquoi.
Ce qui va engendrer des erreurs d’analyse, des coûts de non-qualité supplémentaires, des délais pas respecté et un client mécontent.
 Méthode

1)     Définir l’effet constaté.
2)     Avec votre groupe de travail, utilisez ce diagramme pour guider votre séance de remue-méninges.
Classer les causes probables parmi les 5 familles. et pour chacune d’entre-elles, posez-vous la question « Pourquoi  produit-elle cet effet ?». Ce travail  doit être effectué dans le diagramme les 5 pourquoi.
Les 5 catégories.

        Milieu (poussière, manque d’éclairage, courant d’air, température inappropriée, fuite dans la toiture,…)
        Main-d’œuvre (Manque de compétence, manque de communication, mauvaise formation,…)
        Matières (pièces, fournitures, qualité de la matière première,…)
        Matériel ou machine (mauvais réglage, outillages, problème avec le logiciel de la machine, …)
        Méthodes (procédures, mode opératoire, mauvaise consigne, planning mal rédigé,…)
5M.png
Tous ces points doivent être repris dans le diagramme les « 5 pourquoi » pour rechercher les causes racines du problème.
 Les flèches intermédiaires
Pour chaque famille, encodez les causes probables proposées par chaque membre du groupe.

Les américains en utilisent 4 : les quatre M

1) Men  2) Materials   3) Methods   4) Machines
 L’objectif

Les 5 M permettent d’identifier et d’analyser de façon claire toutes les causes ayant ou pourraient produire l’effet observé.

Et vous utilisez-vous les 5m ?
Saverino Fernand

Qualité en production : De l'ISO 9000 à Six Sigma - 3e édition Daniel Duret


Téléchargement : Cliquez Ici !!!

La qualité est une condition indispensable pour présenter un produit sur le marché.
Pour obtenir cette qualité, l'entreprise doit structurer son organisation autour d'un modèle, souvent la norme ISO 9001. Mais elle doit également mettre en oeuvre des méthodes et des outils pour accroître sa performance. Ce livre expose les connaissances de base nécessaires à l'application des concepts " qualité " dans une entreprise de production et donne une image globale des différentes méthodes actuellement utilisées dans les entreprises.
La première partie de l'ouvrage est consacrée au système de management de la qualité fondée sur une démarche orientée client et sur la maîtrise des processus. Elle aborde notamment le modèle ISO 9001, " Systèmes de management de la qualité : Exigences ", les référentiels de l'industrie automobile, la maîtrise des documents et l'automaîtrise au niveau du poste de travail. La seconde partie est axée sur les méthodes et les outils de la qualité : outils de résolution de problème, OFD, plans d'expériences, AMDEC, MSP, contrôle de réception, fonction métrologique (GRR, GUM) et l'approche " Six Sigma " qui permet d'obtenir l'amélioration par percée.



Six Sigma: Comment l'appliquer MAURICE PILLET

  • Un ouvrage pédagogique et bien illustré, permettant aux industriels de mettre en oeuvre un chantier Six Sigma.
  • Toutes les clés du Six Sigma : esprit, démarche, méthode et outils
  • Mise en oeuvre d'un chantier Six Sigma via le management des hommes : compétences techniques, formation, rôle, culture, etc.
La méthode Six Sigma a marqué une nouvelle étape dans l'évolution de la qualité, en proposant une approche globale de l'amélioration de la satisfaction aux clients. Elle est fondée autour d'une démarche de résolution de problèmes DMAICS, d'une organisation industrielle et d'un management des compétences.
La mise en oeuvre d'un chantier Six Sigma s'effectue ainsi en six étapes : Définir, Mesurer, Analyser, Innover/Améliorer, Contrôler, Standardiser/ Pérenniser (DMAICS). Pour bien comprendre l'interconnexion entre Six Sigma et les différentes démarches de progrès dans l'entreprise, il est nécessaire de les situer les unes par rapport aux autres et de les cartographier. Les outils statistiques (statistique descriptive, tests des comparaisons, plans d'expérience, MSP...) et méthodologiques (5 Pourquoi, QQOQCP, Kano...) sont ainsi passés en revue, les calculs effectués, des mises en situation données. L'ensemble est abondamment illustré afin d'apprécier visuellement les avancées de la démarche.



Plastics Engineering

Plastics Technology Handbook, Fourth Edition (Plastics Engineering)[Team Nanban][TPB]

4 edition (December 19, 2006) | ISBN: 0849370396 | Pages: 896 | PDF |

Link (you must be connected to Gmail or Googledrive)






DESCRIPTION:

Because the field of plastics is one of the fastest changing areas today, the need arises to offer relevant, comprehensive material on polymers.
An established source of information on modern plastics, the Plastics Technology Handbook continues to provide up-to-date coverage on the properties,
processing methods, and applications of polymers. Retaining the easy-to-follow structure of the previous editions, this fourth edition includes new topics of interest that reflect recent developments
and lead to better insights into the molecular behavior of polymers.

New to the Fourth Edition
* Advances in supramolecular polymerization, flame retardancy, polymer-based nanomedicines, and drug delivery

* The new concept of oxo-biodegradable polymers

* Broadened discussion on plastic foams and foam extrusion processes

* More information on the processing and applications of industrial polymers, including the emerging field of nanoblends

* Developments in polymer synthesis and applications, such as polymeric sensors, hydrogels and smart polymers, hyperbranched polymers,
shape memory polymers, polymeric optical fibers, scavenger resins, polymer nanocomposites, polymerization-filled composites, and wood-polymer composites

* A state-of-the-art account of the various available methods for plastics recycling

* Advances in the use of polymers in packaging, construction, the automotive and aerospace industries, agriculture, electronics and
electrical technology, biomedical applications, corrosion prevention, and sports and marine applications


PLZ SEED WHILE AND AFTER DOWNLOADING...

"SHARING IS CARING"

visit me on facebook -

http://www.facebook.com/pages/Team-Nanban-TPB/316529071742589

Les basiques de la gestion industrielle et logistique Bill Belt

Ce livre d'auto-formation propose une présentation progressive des points clés d'une gestion de production moderne et efficace. Tout au long des dernières années, plusieurs bonnes pratiques se sont imposées par leur efficacité opérationnelle. Bill Belt les réunit dans 5 basiques qu'il détaille méthodiquement : voix du client dans l'innovation et le développement ; activités productrices avec valeur ajoutée ; différenciation retardée et pensée modulaire ; demande client dépendante ; Supply chain au niveau stratégique et au niveau opérationnel. La synthèse de ces pratiques donne le Lean Supply Chain Management, qui permet de maximiser la valeur ajoutée de l'entreprise. Fruit d'une longue expérience de la formation, ce livre est résolument pédagogique. Il propose plusieurs niveaux de lecture (résumés, exemples, explications détaillées, questionnaires pour évaluer sa pratique...) pour faciliter l'acquisition des notions cruciales.

Lien


Formation SPSS & Statistiques

Cours, Fiches Pratiques et des études de cas en statistiques sous le logiciel SPSS

SPSS Fonctions de base

Une formation pour maîtriser les fonctions de base afin d’être autonome dans l’utilisation du logiciel SPSS.


Objectif de la formation

Une formation SPSS pour maîtriser des fonctions de base SPSS afin d’être autonome sur les sujets suivants : Les mesures, les bases de données, les variables.


Programme de la formation

  1. Notions de mesure et d'échelles de mesure
  2. Validité et Fiabilité de la mesure
  3. Création d’une base de données
  4. Sélection d’observations
  5. Transformation et recodage de données
  6. Validation de mesure
  7. Calcul de variable
  8. Analyses de base
  9. Analyses selon la nature des variables




SPSS Fonctions avancées

Une formation complète pour maîtriser des fonctions avancées afin d’adapter l’utilisation du logiciel SPSS selon vos 
besoins.


Objectif de la formation

Une formation SPSS pour maîtriser des fonctions avancées SPSS afin d’être autonome sur les sujets suivants : variances, covariances et régressions.


Programme de la formation

  1. Vérification des données
  2. Analyse de variances et de covariances
  3. Régressions simples et multiples
  4. Data Mining 




(Il faut s'assurer  d'abord que vous êtes connecté à un compte Gmail ou google Drive avant de cliquer sur le lien)

AMDEC Guide pratique

Mettre en oeuvre le 6 sigma

Téléchargement(.pdf): Cliquez Ici !!

Comment utiliser le Six Sigma avec facilité

  • Définir et positionner le projet
  • Mesurer la situation existante
  • Analyser les causes des problèmes
  • Innover et améliorer en cherchant des solutions pour remédier aux problèmes
  • Contrôler les résultats par la mise en place de solutions pérennes
Le Six Sigma est la démarche de qualité de référence à travers le monde. Elle permet d'améliorer la performance des processus, de mieux satisfaire les clients et d'accroître la rentabilité des opérations. Les meilleures entreprises, tant industrielles que de services, l'appliquent avec succès.
Le Six Sigma repose sur plusieurs piliers, dont ce livre rend compte : l'utilisation des statistiques mises en images par logiciel, l'articulation autour de la gestion de projet (DMAIC), la communication autour du projet, la prise en compte des demandes des clients et, surtout, l'appui de la direction. Toutes ces dimensions font du Six Sigma un outil très performant, qui permet des économies considérables.
En suivant un exemple simple, l'auteur montre comment mettre en oeuvre le Six Sigma. Au-delà d'une simple liste d'outils ou de concepts, cet ouvrage présente, à l'intérieur du cadre DMAIC, une logique d'utilisation des outils avec la manière dont ils répondent à la résolution d'un problème concret. Le lecteur trouvera ainsi le sens à donner à ses projets.


Techniques de productivité

Des techniques éprouvées existent pour améliorer la performance, mais encore faut-il comprendre à quoi sert chacun de ces outils, comment les mettre correctement en œuvre et comment les combiner afin qu'ils se renforcent. Destiné aux cadres et aux responsables opérationnels dans les usines et les ateliers, ce livre commence par expliquer ce que la productivité signifie ; il présente ensuite la démarche pour améliorer la performance ; et il finit par un exposé des méthodes les plus efficaces.*

Lien
Auteur : Christian Hohmann 





Le 6 Sigma





Le 6 Sigma est une méthodologie d’analyse statistique des données créée dans les années 1980 par Motorola. Le 6 Sigma est une suite d’outils statistiques appliquée de manière structurée pour améliorer la satisfaction client et atteindre des objectifs de qualité et de performances par la réduction des variations et des défauts.
Historique
Au cours des années 70, une entreprise japonaise repris une usine américaine de Motorola qui produisait des téléviseurs sous la marque Quasar1. Sous la nouvelle direction, une démarche de changement forte a été mise en place, et l’usine fut capable de produire des téléviseurs avec un taux de défauts 20 fois inférieur au niveau précédent et cela, avec les mêmes opérateurs, technologies et machines. Au delà de ce constat, Motorola fut mis en difficulté par une croissance accrue des sociétés japonaises.
Vers le début des années 80, Motorola décide de prendre très au sérieux le problème de la qualité. Bob GALVIN, son directeur général de l'époque, lança l'entreprise dans un programme drastique connu sous le nom de Six Sigma.
Ce sera alors en 1985 que l'ingénieur Bill Smith, basé sur les travaux des "Filtres logiques" du professeur  Mikel Harry2, considéré comme le père du Six Sigma, écrit un rapport sur la corrélation entre la performance du produit sur le marché et le nombre de non-conformité à chaque étape du processus. Il posa les bases du Six Sigma en développant le MAIC : Measure, Analyse, Improve, Control, qui représente une démarche logique s'appuyant sur les outils statistiques, la SPC ou encore le PDCA... Les résultats du programme furent très concrets et l'entreprise obtint en 1988 le Malcolm Baldrige National Quality Award, le plus prestigieux prix de qualité aux Etats Unis.
La Logic Filter
La Logic Filter
Ce ne sera qu'en 1995, lorsque le professeur M. Harry déploya le Six Sigma chez General Electric que le terme Define fut rajouter pour créer ainsi le DMAIC que nous connaissons. 
Aujourd'hui, Motorola est reconnu comme un leader mondial en terme de qualité et le Six Sigma se diffusa vers les autres entreprises comme General Electric, Bombardier, Allied Signal et Xerox puis désormais au sein de l’ensemble du monde industriel et des services.
Introduction au Six Sigma
Avec la démarche Six Sigma, la qualité n'est pas vue uniquement en terme de défauts. La qualité est prise dans des termes plus généraux qui est la maximisation de la valeur. Ainsi, un défaut peut générer un retard de livraison ou un coût supérieur à celui prévu. Il s’agit donc bien d’une méthodologie généraliste d’analyse des défauts.
L'autre avantage important du Six Sigma est que l'approche transforme la nature chaotique des variations en des problèmes clairs de « oui ou non » : soit le produit répond aux requis du client soit non. Toute sortie d'un processus doit satisfaire les requis du client du processus en question et si ce n'est pas le cas, la sortie est considérée comme défectueuse : un café servi avec sucre alors que le client l'a demandé sans sucre est un défaut.
Enfin, une autre différence du Six Sigma par rapport aux autres techniques tels que les cercles de qualité et la TQM, est le fait que la méthode pousse les objectifs d'amélioration très loin, encore plus loin que ne l’a fait aucune autre technique d’amélioration de la qualité.
Le principe : une réflexion statistique des processus pour réduire la variabilité
La méthodologie 6 Sigma repose sur une analyse statistique rigoureuse des données des processus. Tout processus est caractérisé par deux variables représentant les caractéristiques pertinentes (temps, coûts...) des produits de sortie du processus :
·         La première est la moyenne des valeurs de sorties d’un processus
·         La seconde est l’écart type (le sigma) de ces sorties
A ces deux variables, qui sont internes et propres au processus, s'ajoutent 3 autres paramètres qui sont cette fois-ci externes et imposés sur le processus. Ces paramètres, dérivés des attentes clients, sont les suivants :
·         Les spécifications cibles : ce sont les spécifications du produit telles qu'elles ont été requise par le client et conçues par l'entreprise. Un processus n’étant jamais fiable à 100%, ces attentes doivent donc être comprises dans une zone de tolérance définie par les données suivantes.
·         L'Upper Specifications Limit (USL) : détermine la limite supérieure de la tolérance.
·         Le Lower Specifications Limit (LSL) : détermine la limite inférieure de la tolérance.
Ces deux limites permettent de déterminer si un produit est considéré comme défectueux ou acceptable. Tout produit dont les mesures sont dans la fourchette LSL/USL est considéré comme acceptable même si ces mesures sont différentes des spécifications cibles. Tout produit dont les mesures sont en dehors de la fourchette LSL/USL est considéré comme défectueux.
Ainsi, la méthodologie 6 Sigma a pour principe de passer d’un processus mal ciblé ou réparti sur l’ensemble de la zone de tolérance en un processus bien ciblé. C’est à dire, centrer sur la moyenne du processus tout en réduisant la variabilité du processus.
6 Sigma
Les 4 sources primaires de variabilité sont2 :
·         Une conception pas assez robuste, très sensible aux perturbations extérieures
·         Des matières premières et pièces élémentaires instables
·         Une capabilité des processus insuffisante
·         Des standards de conduite du processus inadaptés
Le projet Six Sigma : la démarche DMAIC
Le cycle DMAIC est une démarche rigoureuse et précise pour appliquer des outils classiques ou spécifiques pour atteindre les besoins du client. Il permet de structurer via une démarche rigoureuse et logique tout un panel d’outils statistiques pour résoudre votre problème :
·         D pour Define : Définir le projet, les objectifs, les attentes clients...
·         M pour Measure : Mesurer les données du processus
·         A pour Analyse : Analyser ces données via les outils statistiques adaptés
·         I pour Improve : Innover dans le sens Améliorer, et mettre en place les actions de progrès
·         C pour Control : Contrôler les résultats obtenus et clôturer le projet
                 
Retrouvez le jeu du DMAIC dans notre boutique
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Une méthodologie orientée client
Le 6 Sigma est une méthodologie avant tout orientée client. Le point de départ de toute étude 6 Sigma est l’arbre des CTQ, autrement dit, la traduction des attentes clients. Ces CTQ représentent la colonne vertébrale de la méthodologie pour mesurer et comparer l’avancé du projet toujours en fonction des CTQ.
Par ailleurs, le 6 Sigma, avec cette obstination du 0 défaut, propose un ensemble d'indicateurs pour mesurer notre performance et entre autre notre niveau de Sigma : DPMO, Cpk...
L’organisation 6 Sigma : vers un changement de culture
Le 6 Sigma n’a pas pour vocation d’être uniquement une suite d’outils statistiques structurés pour résoudre des problèmes quels qu’ils soient. Le 6 Sigma a été conçu comme une organisation globale visant à mettre en place un changement de culture profond dans l’entreprise. Pour supporter cette démarche, les créateurs du 6 Sigma ont mis en œuvre un système de qualification des porteurs de la démarche selon une structure très claire composée de personnes en charge d’être les garants de la mise en place de la méthodologie et de personnes en charge de soutenir le déploiement.
Bases Mathématiques du Six Sigma 
En statistique, le Sigma est un paramètre qui permet de mesurer la variabilité des sorties d’un processus et se nomme l’écart type. Le nombre de Sigma d'un processus donne le pourcentage de produits dont les mesures sont à l'intérieur de l'intervalle de tolérance LSL/USL. Le tableau suivant3 montre les correspondances entre un nombre donné de Sigma et le taux de défauts produits par un processus.
Sigma
Taux de pièces sans défaut
Nombre de défauts par million d'opportunités
Catégorie
0
6,68%
933 193
Non compétitif
1
8,86%
697 672
2
69,15%
308 537
3
93,32%
66 807
Classe moyenne
4
99,38%
6 210
5
99,98%
233
6
99,99966%
3,4
Classe mondiale
Source : M. J. Lucas (2002) - The essential six sigma
Pour calculer le niveau de Sigma, On va se baser sur le nombre de défauts par millions d'opportunités. Données que l'on appelle DPMO. Le niveau de Sigma se calculera avec la formule :
Niveau de Sigma = 1,5 + Loi.Normale.Standard.Inverse (DPMO/1000000)
Avec :
DPMO : 1 000 000 * Nb de défauts de l'échantillon / (Nb d'opportunité de défauts * Nb d'échantillons)
Attention : la table de correspondances précédente (donnant pour chaque nombre de Sigma le taux de défauts correspondant) ne s'applique que lorsque l'échantillon utilisé est suffisamment significatif. Il existe également un potentiel écart de 1,5 Sigma qui est dû à la précision des cartes de contrôles4.
Exemple de niveau de Sigma5
4 Sigma
6 Sigma (3,4 ppm)
20 000 lettres perdues en 24hr dans les services postaux
7 lettres perdus par heure
2 atterrissages ratés par jour dans les principaux aéroports
1 atterrissage raté tous les 5 ans
200 000 prescriptions erronées de médicaments par an
68 prescriptions erronées de médicaments par an
54 heures d'indisponibilité du système informatique par an
2mn d'indisponibilité par an
Exemple de Calcul du nombre de Sigma
Supposons que le département de comptabilité facture les clients une fois que les produits ont été livrés et réceptionnés par les clients en question. Chaque fois, qu'une facture a été envoyée, le temps nécessaire pour sa préparation et son envoi est enregistré.
Le tableau suivant montre un échantillon de 30 factures et les temps de préparation correspondants.
Temps requis pour la préparation et l'envoi de la facture pour chaque client

Le calcul de la moyenne et de l'écart type de cet échantillon donne :
·         La moyenne : 15 jours.
·         L'écart type : 3,14 jours.

Supposons, maintenant, que les clients exigent de recevoir leurs factures dans un délai inférieur (ou égal) à 20 jours. Si le processus de facturation opérait à un niveau de qualité de 6 Sigma, il y aurait en moyenne 3,4 factures traitées avec un délai de plus de 20 jours par million de factures. Or, déjà avec un échantillon de trente factures, le nombre de défauts est égal à deux (clients 1 et 17). Il est donc évident que notre processus ne soit pas à 6 Sigma.
En utilisant le calcul des DPMO, nous obtenons :
DPMO = 1 000 000 * 2 / (1 * 30) = 66 667
Soit un niveau de Sigma de 3
Exemple d’application 
Les profits qui peuvent être réalisés en utilisant le Six Sigma sont multiples : amélioration de la qualité et de la satisfaction client, augmentation des parts de marché, réduction des coûts, réduction des cycles de production et de développement produit, réduction des incidents, implication des employés... Ces profits peuvent être traduits en des résultats financiers, en voici quelques exemples reportés par des entreprises ayant initiées des démarches Six Sigma :
·         Ford estime les économies réalisées suite aux projets Six Sigma à 52 millions de dollars en 2000. Les projections pour les deux années 2001 et 2002 sont de 200 millions de dollars d'économie.
·         Honeywell estime les économies réalisées grâce aux projets Six Sigma à 2,2 milliards de dollars : 500 millions en 1998, plus de 600 millions en 1999, et un chiffre équivalent en 2000.
·         DuPont estime que suite aux projets d'amélioration Six Sigma lancés en 2000, les bénéfices résultants estimés seront de 700 millions de dollars.
·         Toshiba estime les économies réalisées grâce au Six Sigma à 131,7 milliards de yen en 2000. Les projections d'économies sont estimées à 210 milliards de yen en 2003.
Source
1 – F. Voehl, H. J. Harrington, C. Mignosa, R. Charron (2014) – The Lean Six Sigma Black Belt Handbook
2 - M. J. Harry (1985) - Practical experiment design
3 – M. Pillet (2013) – Six Sigma : Comment l’appliquer
4 – M. Pillet (2001) – Appliquer la maîtrise statistique des procédés
5 – L. Prud’Homme (2009) – Performance des comités exécutifs : jeux des affinités et du hasard
S. Den Boer (2006) – Six Sigma for IT management : a pocket guide
L. C. Tang, T. N. Goh, H. S. Yam, T. Yoap (2006) – Six Sigma : advanced tools for black belts and master black belt
R. D. Snee, R. W. Hoerl (2003) – Leading Six Sigma : A step by step guide based on experience with GE and other six sigma companies
- See more at: http://www.wikilean.com/Articles/6-Sigma/1-Introduction-au-6-Sigma#sthash.DnEcvueS.dpuf
 
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